samedi 11 avril 2009

Humahuaca, un trésor culturel encore peu dévoilé (jeudi 26 au mardi 31 mars)

Depuis mon départ de Buenos Aires, je n'ai jamais vraiment voyagé seule, à part à Purmamarca, c'est à dire un jour. Loin des siens, la compagnie est indispensable pour vivre positivement le voyage. Et c'est encore plus vrai lorsque le dépaysement est important. Cependant, la décision de voyager seule vient également de la nécessité de de prendre du temps pour soi. Après avoir passé trois jours avec un groupe de 6 à 9 personnes (et quel groupe, une ambiance excellente entre nous tous!), j'avais besoin de retrouver le calme et l'indépendance.

Sur les conseils d'Adrien, un ami que j'ai rencontré à Torres del Paine (Chili), je suis allée directement à une charpenterie et maison familiale. Là-bas, rien ne t'indique un logement. on n'y rentre que sur recommendations, et heureusement! Miguel, le propriétaire du lieu est d'une valeur inestimable. Il veut, avant tout, te faire sentir comme chez toi, mais aussi échanger sur la culture indigène, refaire vivre ce patrimoine tellement détruit par la colonisation. La révolution indienne, comme le conçoit l'auteur bolivien Fausto Reinaga, est une perception extrême des changements que doivent adopter les populations indigènes. Refus de la civilization dans toutes ses formes : éducation, consommation, culture, ... Miguel, avec qui j'ai pu compartir sur le sujet, ne possède pas ce pont de vue. Sans être totalement opposé à l'idéologie de Reinaga, il pense que la valorisation du patrimoine du nord-ouest argentin passe par l'information de la population, quelle qu'elle soit : jeunes, touristes étrangers, porténiens, ... Car comprendre c'est le premier pas vers le respect de l'identité.

Grâce à Miguel, nous avons pu -avec Messaline et Jérôme, deux français qui m'ont rejoint entretemps- découvrir le passé indien et la lucha encore profondément enracinée de milliers de familles en Amérique Latine. Ainsi, durant mon séjour, j'ai pu visiter les pétrogliphes de Humahuaca, less peintures d'Inca Cueva y les Angeles Arquebusiers de l'école cusquénienne, qu coeur du village d'Uquia. Et que dire des Serranias de Hornocal, losrque le soleil se couche sur un arc-en-ciel de 17 couleurs? Merci à toi Miguel pour tant de beautés partagées. Ce fut un voyage inestimable sur la richesse de ton pays, sur la rencontre avec un shaman, expérience incroyable et un réel enrichissement personnel.
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Desde mi partida de Buenos Aires, no he viajado nunca sola, a excepción de Purmamarca, es decir solo un día. Cuando estás lejos de los tuyos, la companía es indispensable para vivir de manera positiva el viaje. Es todavía más verdadero cuando el cambio de aire es importante. Sin embargo, la decisión de viajar sola viene también de la necesidad de tener tiempo para uno mismo. Luego de haber pasado tres días con un grupo de 6 a 9 personas (y qué grupo, una onda buenísima entre todos!), me gustó encontrar una vez más la calma y la independencia.

Siguiendo los consejos de Adrien, el amigo que encontré en Torres del Paine (Chile), fui directamente a una carpintería y casa de familia. Allá, ningún cartel te indica dónde hay alojamiento. Es decir que uno se entera solo por recomendación, y que suerte! Miguel, el dueño del hospedaje es una persona de valor inestimable. El quiere, más que nada, te hace sentir bien en su casa, intercambia, comparte la cultura indígena, rehace ese patrimonio tan dañado por la colonización. La revolución indígena, como lo concibe el autor boliviano Fausto Reinaga, es una percepción extrema del cambio que las comunidades indígenas deben adoptar. Rechaza de la civilización occidental, en todas sus formas : educación, consumo, cultura, ... Miguel, con quien pude compartir sobre el tema, no tiene ese punto de vista. Sin ser totalmente opuesto a la ideología de Reinaga, él considera que la valorización del patrimonio del noroeste argentino pasa por la concientización de la población, lo que sea : jovenes, turistas extranjeros, porteños. Porque entender es ya el primer paso hacia el respeto de la indentidad.

Gracias al dueño, pudimos -con Messaline y Jérôme, dos amigos franceses que se reunieron más tarde conmigo- descubrir el pasado indio y la lucha hoy en día de las comunidades para guardar la profundamente arraigada identidad de miles de familias en America Latina. Así, durante mi estadía, visité los petroglifos de Humahuaca, las pinturas de Inca Cueva y los Angeles Arcabuceros de la escuela cusqueña, en el pueblo argentino de Uquia. Y qué decir de las serranías de Hornocal, cuando el sol cae sobre un arco iris de 17 colores? Gracias a vos Miguel, por tantas bellezas compartidas. Fue una apertura inestimable sobre la riqueza de tu país, sobre el encuentro con un shaman, experiencia increible y un enriquecimiento personal auténtico.

Iruya, petit village au charme discret (mer 25 et jeudi 26 mars)

Ce village surprend. Premièrement par son difficile accès. Nous devions traverser plusieurs ruisseaux avec un bus précaire et sans pont ou simple planches de bois. Nous aurons ainsi 3-4 heures de trajet durante lequel nous traverserons plaines et collines jusqu'à atteindre 4000 mètres d'altitude. Puis nous descendrons toujours plus profondément dans la vallée encerrée pas les montagnes jusqu'a 200-300 de hauteur, de vraies précipices!

Finalement nous commençons à apercevoir les premières habitations puis l'église au toit bleu, tellement caractéristique d'Iruya. Mon émerveillement continue à mesure que nous nous enfonçons dans le village. Pas seulement par les rues étroites et pentues -Iruya paraît comme accrochée à la montagne- mais aussi pas ses habitants, au style andin très marqué. A Tilcara, le changement n'était pas aussi évident, alors qu'ici nous nous sentons au coeur de l'Argentine indigène.

L'image la plus marquante que je guarderai de cet endroit est celle de la vieille argentine en habit traditionnel venant se recueillir en haut d'une colline dominant la vallée, avec son chien et son mouton. Une femme humble qui nous rappelle que la beauté est aussi faite de choses simples telle que la nature en elle-même.


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Ese pueblito sorprende. Primero por su dificil acceso. Tuvimos que cruzar varios arroyos con un ómnibus muy precario y sin puentes o con simples tablas de madera. Recorrimos así 3-4 horas del trayecto durante el cual atravesamos llanuras, cerros, alcanzamos 4000 metros luego bajamos hacia lo más profundo de un valle encerrado por montañas de entre 200-300 metros de altura.

Finalmente, empezamos a ver a los lejos las primeras viviendas luego la iglesia con techo azul, tan característica de Iruya. Nuestro fascinación continúa a medida que entramos en el pueblo. No solamente por las calles estrechas y en pendiente -Iruya parece literalmente colgada a la montaña - pero también por la gente, al estilo andino muy marcado. En Tilcara, el cambio no era tan obvio mientras aca nos sentimos delante del corazón de la Argentina indigena.

La imagen que más me impresionó es la de una viejita argentina en traje tradicional, puesta arriba de un cerro dominante el valle fértil de Iruya, acompañada por su perro y su cordero. Una mujer humilde que te recuerda que la belleza está también hecha por cosas tan simples como la naturaleza que te rodea.

vendredi 10 avril 2009

Tilcara multiculturelle (lun 23-mar 24 mars)


Un autre village tranquille de la province de Jujuy, Tilcara est entouré de collines mais profite pour autant d'être au centre d'une vallée fertile, terrain dédié à l'agriculture. En recherche de nature et de culture andine, ce lieu est aussi le coin rêvé des routards : visite de ruines, balades dans la Gorge du Diable, ... une autre Quebrada avec son charme et ses particularités.

Mais Tilcara c'est aussi et surtout pour moi la rencontre de plusieurs autres voyageurs argentins et étrangers (Italie, Finlande, Colombie) avec qui j'ai passé de très bons moments. Entre le partage du maté à mon arrivée, les repas et la multitude conversations, ce village a donc été le signe du multiculturalisme et de l'échange.
Il m'a également confirmé tout ce qu'apporte le voyage : ouverture aux autres, rencontres et apprentissage d'autres modes de vie et autres systèmes de pensée. Le gouvernement est et restera l'élément déterminant d'une politique nationale. Heureusement la société dans tout ce qu'elle représente tient un rôle significatif dans l'évolution/révolution d'un peuple. Je me réfère particulièrement aux peuples indigènes, luttant pour conserver leur patrimoine, leur identité.
Voyager au Nord c'est aussi rentrer dans cette autre Argentine identitaire et idéologique. Bien que très touristique, Tilcara choisit une relation commerciale respectueuse des communautés avec qui elle travaille : une communication accessible sur son mode et sa philosophie de vie. L'artisanat s'est convertie en mode de survie, eux qui vivaient jusqu'alors uniquement de la pêche, la chasse et la cueillette.

Les boutiques du marché artisanale proposent des documents informatifs. C'est ce que l'on appelle du développement durable car l'acheteur prend conscience de son rôle et de l'impact de son achat pour la société.

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Otro pueblo tranquillo en la provincia de Jujuy, Tilcara está rodeado de cerros pero disfruta también de su ubicación al centro de un valle fértil, terreno dedicado a la agricultura. En búsqueda de naturaleza y cultura andina, ese pueblito es así el lugar de ensueño para el mochillero : visita de ruinas, paseos hasta la Garganta del Diablo, los castillos, ... otra Quebrada que tiene sus particularidades y herramientas de seducción.




Sobre todo, Tilcara fue para mi el encuentro de varios viajeros argentinos y extranjeros (Italia, Finlandia, Colombia, ...) con quienes pasamos muchos momentos lindos. Entre el mate a mi llegada, las comidas juntos y la multitud de conversaciones, ese pueblo representó el multiculturalismo y el intercambio.




Me confirma también lo que aporta del viaje : abrirse a los demás, encontrar nueva gente y aprender de otros modos de vida, otros sistemas de pensamiento. El gobierno, por ejemplo, es y queda el elemento determinante de una politica nacional. Afortudanamente, la sociedad en todo lo que representa, tiene un rol significante en la (r)evolución de un pueblo. Me refiero en particular a las pueblos indígenos, luchando para conservar su patrimonio cultural, su identidad.




Viajar en el norte, es también entrar en esta otra Argentina originaria e ideologica. Aunque muy turistica, Tilcara elige una forma respetuosa de las comunidades con que trabaja : comunicacion accessible sobre sur modos y filosofia de vida. La artesania se convirtió en modo de supervivenvia de su cultura ancestral, al principio constituida solamente de la pesca, caza y cosecha. Las tiendas artesanales distribuyen documentos informativos. Eso se llama desarollo sustentable, o comercio responsable, donde el turista entiende lo que compra y cual es su apoyo para la sociedad.




Purmamarca, la montagne couleur arc-en-ciel (dim 22- lun 23 mars)

Un jour et demi à Salta et me voici déjà avec le besoin de reprendre la route. Sur les conseils d'amis, je décide de poser mon sac à dos à Purmamarca. Connu pour sa montagne aux sept couleurs, c'est aussi un village au style colonial avec ses maisons en adobe, briques de terre cuite, typiques du nord du pays. C'est également ici que l'on sent se rapprocher de la Bolivie. Bien que les gens ne s'habillent pas de manière traditionnelle, la morphologie des visages est bien celle des descendants d'une union entre indigènes et espagnoles, conquérants à partir 1400 ap. JC.

Après une heure de marche le long de la route (le bus m'a laissé à un croisement) et une agréable discussion avec le grand-père Manuel Cruz, gérant du camping local, je commence la recherche, non sans difficulté, d'une chambre pour la nuit. Je réussis finalement à trouver un endroit calme, chez "Mama Coca". Soirée tranquille, entre promenade et lecture.

Lundi je me balade dans les montagnes alentour. Il n'y a pas besoin de trop s'éloigner pour profiter, seule, de la vue panoramique sur la vallée. Ma frénesíe de photos reprend, mais comment ne pas être enchantée par le paysage? Aux couleurs des collines s'ajoutent celles du marché artisanale, pot-pourri de ponchos, céramiques et matés gauchos, jusqu'au cimetière, véritable célébration aux êtres chers.

Purmamarca ne laisse pas indifférent, au même titre que Tilcara, où je me rends en fin de journée. j'ai entendu dire que les touristes fraçais raffolaient de cette partie de l'Argentine. Maintenant je comprends pourquoi. Entre nature et culture, c'est un cocktail d'authenticité.
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Un día y medio en Salta y ya tengo ganas de irme de nuevo. Con los consejos de amigos, decido de poner la mochilla en Purmamarca. Conocido por el cerro de los siete colores, es también un pueblito el estilo colonial con sus casas blancas en adobe, tipicas del norte del país. Es también aca que uno siente acercarse A Bolivia. Aunque la gente no se viste con ropa tradicional, la morfologia de la cara es la de descendientes de uniónes entre indigenos y españoles, que conquistaron a partir de 1400 años DC.

Después de una hora de camino a lo largo de la ruta (el bus me dejó en un cruce) y una linda charla con el abuelito Manuel Cruz, dueño del campamento, empiezo la búsqueda de una cama para la noche. Para mi sorpresa, no fue tan sencillo conseguir algo a las 8 de la noche, y sobre todo barato. Al final, me instalo en "Mama Coca", hostel simple pero confortable. Noche tranquilla, entre paseo y lectura.

Lunes, camino por los cerros alrededor de Purmamarca. No hace falta alerjarse mucho para disfrutar de una vista pamorámica y sobre todo de un lugar libre de turistas. Mi frenesí de fotos recomienza, pero como no estar encantada por el paisaje? A los colores de la montañas se añaden las del mercado artesanal, popurri de ponchos, alfarería andina y mates gauchos, hasta el cementerio, una verdadera celebración a los seres queridos.

Purmamarca no pasa indiferente, tampoco Tilcara, a donde voy el mismo día. Escuché que a los franceses les encanta el norte, ahora entiendo porqué. Entre cerros y tradición andina, no falta nada al turismo de naturaleza, pura autenticidad.

jeudi 9 avril 2009

Cafayate, un primero contraste - 19/20 marzo

Venant de Buenos Aires, et bien que j'avais du temps à Salta pour m'habituer aux paysajes du Nord, je suis restée impressionnée par la route vers Cafayate. Après 50km, le vert intense des montagnes laisse la place à des roches et une végétation essentiellement constituée de cactus de plus de 300 ans. C'est impossible de ne pas sentir le dépaysement. La route est spectaculaire! Je n'ai pas résisté, une fois de plus, à mitrailler le lieu, fascinée par la découverte de la Quebrada de las Conchas. La garganta del Diablo, au relief imposant, l'amphithéâtre où se jouent des opéras de renommée internationale, l'obélisque, les châteaux de pierre, ... un nouveau regard sur une Argentine aux milles facettes.
L'après-midi, nous nous offrons la dégustation de vin. J'apprends à reconnaître les éléments principaux d'un bon vin, distinguer les appellations, un apprentissage utile pour une française, non? La journée se termine tranquillement à la terrasse d'un petit hôtel, passant du traditionnel maté au petit rouge, bien sûr!

Le lendemain, nous visitons les ruines de Quilmes. Elles sont à peine indiquées et pourtant valent largement le détour. Grâce à notre guide, elle-même descendante de la communauté des Quilmes, nous découvrons l'organisation sociale de ce peuple datant de 800 ans AC.
Après le déjeuner et un café sur la place centrale, nous ne quittons pas Cafayate sans faire un tour par une autre bodega, plus classique cette fois mais bien agréable malgré tout.
Les dernières photos tous ensemble. Entre dunes de sable blanches et roches rouges, on a de quoi réaliser quelques bons clichés...avant que les gardiens du parc nous rejoignent et nous en interdisent l'accès. Peu importe, nous les avons dans la boîte!

Le dernier plaisir de cette grande journée fut de conduire sur la route 40, entourée de paysages aussi diverses que peu communs...Un régal!

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Viniendo de Buenos Aires, y aunque tuve tiempo en Salta para deleitarme con los paisajes del Norte, me quedé impresionada por la ruta hacia Cafayate. Despues de 50 kilometros, los cerros de un verde intenso se convierten en rocas y vegetacion esencialmente constituido de cactus de más de 300 años. Es imposible no sentir este cambio de aires. El recorrido es espectacular. Mi locura fotografica me pusó a sacar un montón de placas del mismo lugar, fascinada por el descubrimiento de la Quebrada de la conchas.La garganta del Diablo al relieve imponente, el anfiteatro donde se realizan obras de opera de fama internacional, el obelisco, los castillos, ...una mirada nueva sobre una Argentina con miles de facetas.

Al atardecer, nos ofrecen una degustación de vino en una bodega famosa de la región. Aprendo a reconocer los elementos principales de un buen vino, como distinguir las apelaciones. Un aprendizaje util para una francesa, no? Luego viene el fin de dia que se acaba tranquilamente a la terraza de un hostel, comiendo y tomando vino, por supuesto.

El día siguiente, vamos a visitar las Ruinas de Quilmes. Apenas marcadas sobre la ruta 40, valen no obstante el desplazamiento. Gracias a nuestra guía, ella misma descendiente de la comunidad indígena, descubrimos la organización social de una población que existió 800 años DC.

Luego el almuerzo y un cafecito en la plaza central de Cafayate, salimos de la ciudad, no sin dar una vuelta por otra bodega del rincón. De menos calidad que "La Estanca" del día pasado, pero se deja tomar. Por fin, paramos por una dunas de arena blanca y las rocas rojas de la quebrada para algunas fotos de grupo. Una sequencia divertida que se acaba con la venida de los guardaparques. Prohibido escalar la Quebrada. Igual, tenemos los placas! Este día fue también para mi la experiencia de la conducción en Argentina. Un placer, particularmente con un paisaje tan diverso!