lundi 13 octobre 2008

Le départ – mercredi 1er octobre

Départ programmé le 30 septembre mais finalement repoussé au lendemain pour des raisons météorologiques.

Après une première étape calme et reposante, les difficultés commencent à Dallas. Les GP (guest passenger), dont je fais partie, vont devoir attendre une journée de plus à cause des restrictions de poids que subit American Airlines depuis bientôt deux semaines. Je me retrouve donc à choisir entre payer une chambre d´hôtel et passer 24h dans l´aéroport texan. Deux argentins, Martin et David, revivent le calvaire. Ils optent à nouveau pour le motel Super 8, à 10mn en bus, propre et bon marché. Banco, je sais maintenant où dormir. Aux alentours, rien de bien passionnant à faire ni à voir. Nous tuerons le temps en passant des fast-foods au Wall-Mart, pour découvrir toujours un peu plus l´extravagance américaine.

Jeudi après-midi, nous retournons à l´aéroport avec bon espoir de passer. Encore 23 places disponibles et l´avion est prévu dans 2h30. Malheureusement, le scénario se répète. Cette fois, il est hors de question de reporter à nouveau. La mère de Martin travaille à Aérolineas Argentinas, elle nous obtient des billets de Santiago à Buenos Aires à 170 USD, le tiers du tarif habituel. A présent c´est certain, nous atteindrons notre destination finale vendredi après-midi.


Il est 7h, nous arrivons dans la capitale chilienne. Le temps d´un café -au prix parisien-, d´un coup de fil à Hernan, qui m´hébèrgera les 10 prochains jours, et nous repartons pour le dernier trajet. Le survol de la Cordillère des Andes est vraiment magique, je prends plaisir à contempler la chaîne montagneuse et m´imagine déjà lors de ma prochaine traversée.

14h. L´avion atterrit à Ezeiza. Je récupère mes bagages et monte dans la voiture des parents de David, qui m´invitent à manger un morceau chez eux. Première immersion dans la culture argentine et découverte du pays au travers de ma discussion avec son père, qui parle un francais parfait. Viticulteur depuis bientôt cinq ans, il subit la politique restrictive de Christina Kirchner, la présidente au pouvoir. En effet, à l´inverse de la France, l´Argentine bloque l´exportation des produits agricoles en augmentant toujours plus les taxes affiliées.

L´heure passe et David me dépose chez Hernan. Le dîner sera l´occasion d´apprendre à se connaître, puisque nous ne nous sommes encore jamais vus. Nos premiers contacts se sont fait au travers du site Couch Surfing (CS), dont l´objet est l´échange interculturel par l´hébèrgement chez l´habitant. Quelques heures de discussion et je gagne enfin le lit, épuisée par cette interminable journée.

Aucun commentaire: