L'arrivée à Santiago se passe bien. Bus, auberge de jeunesse et une petite nuit de sommeil pour
rattraper le retard des derniers jours. Dimanche, je retrouve Valérie Flat et sa famille à une quarantaine de kilomètres de la capitale pour une journée française et un énorme repas. Après mon régime sec aux biscuits et au café con leche de l'aéroport, je dois dire que l'estomac apprécie. Et moi aussi.
Mardi 27 , je visite un peu Santiago. Je commence par grimper le cerro San Cristobal : 2h30 et 13 km plus tard, arrivée devant l'impressionnante statue de la Vierge protectrice, un peu comme le Corcovado à Rio de Janeiro. Un "completo" (de quoi tenir l'après-midi) et je repars accompagnée d'une actrice australienne. A choisir, je pense que les 5 heures de marche étaient plus reposantes! Mercredi, visite des deux principaux musées de la ville qui valent de s'y attarder : le musée historique national et le musée des arts précolombiens. J'avoue passer le second un peu vite. Les 3 semaines au Pérou m'avaient déjà bien familiarisé avec le sujet.
De retour à l'auberge, j'emballe rapidement mes affaires, mange un morceau et reprend la route pour Valparaiso. Un vrai choc des cultures lorsque l'on vient de villes européanisées telles que Buenos Aires et Santiago. La ville, héritage mondial de l'UNESCO, est un amas de maisons bariolées et colorées qui s'étendent des cerros (collines) au port. Sale et pauvre, la ville reste néanmoins pleine de vie et de mystère. Je n'ai pris qu'un jour et demie pour la visiter alors que pour la comprendre il en faudrait au moins le double. Malheureusement, je ne suis pas encore assez aguerrie pour me perdre parmis les ruelles donc je reste dans les zones calmes...et sans goût. D'où le peu de photos d'ailleurs. On dit que Valparaiso est une ville dangereuse pour les touristes à cause du nombre de vols par an, surtout en saison haute. Je pars les mains dans les poches et l'appareil photo sous la chemise.
Mais Valpo, c'est aussi et surtout un gigantesque lieu d'expression artistique. Des milliers de tags avec pour seule limite l'imagination des graffeurs. Et chacun participe à cette oeuvre monumentale. Certains réalisent des mosaïques, d'autres des constructions à partir de produits recyclés, d'autres encore expriment simplement leurs pensées sur les murs arc-en-ciel. Ce n'est pas pour rien qu'elle est considérée comme la capitale culturelle du Chili.
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