lundi 3 novembre 2008

Session française en Uruguay - du 14 au 25 octobre

Mardi 14 octobre, Amandine, une amie de longue date, ne rejoint. 15 ans que nous nous conaissons et que nous partons ensemble. Après l'Espagne, la Turquie, nous allons visiter l'Uruguay. Nous nous baladons dans Buenos Aires mardi et mercredi et partons jeudi à Tigre, prendre la "lancha". 2,5 heures de traversée sur le delta, un soleil exceptionnel et juste ce qu'il faut de vent pour nous offrir un début de périple des plus agréables.


Nous arrivons enfin à Carmelo, ville étape calme où l'activité s'arrête au déjeuner pour reprendre vers 15h. Après un déjeuner en terrasse, nous reprenons la route pour Colonia del Sacramento. Dans le bus, deux urguayens nous proposent de partager le maté, tradition encore plus ancrée qu'en Argentine. Ici, chacun porte sous le bras le thermos d'eau pour remplir le maté qui sera donné au suivant. Deux règles d'or à connaître :


- ne jamais remercier tant que l'on souhaite boire, sinon l'autre pensera que vous n'en voulez plus


- je jamais tourner la "bombilla" comme nous le faisons pour le thé ou le café




Après cette heure d'apprentissage, nous arrivons dans le village côtier. Fondé par les portugais en 1680, il a tout du charme méditerranéen : ses rues pavées, ses cafés en terrasse, ses maisons en fleur, ... Ce fut le plus beau souvenir en terme d'architecture.
Vendredi matin, nous décidons de partir à cheval visiter l'intérieur des terres. Vue de l'extérieur, le paysage ressemble pour beaucoup aux campagnes françaises. Mais dès que l'on s'enfonce un peu plus loin, la végétation se transforme rapidement en dunes de sable et arbustes typiques d'Afrique du Nord....pour revenir aux plages plus typiques du Sud.

De retour en ville, nous déjeunons en terrasse, dans l'une des nombreuses rues sinueuses de Colonia. Une voiture en fleur, une autre avec table et chaises pour les curieux qui souhaitent déjeuner à l'ombre. Après la surprise de la veille quant au coût de la vie, nous apprenons à la fin du repas qu'en Uruguay, il faut non seulement payer l'eau en carafe et les couverts, mais également le musicien venu divertir les touristes. Aucun doute, ce pays sait commercer!



Samedi, visite de la vieille ville et départ vers 14h pour la capitale. Nous plongeons à nouveau dans la fourmillière humaine des grandes villes où la première règle est la vigilance. C'est cependant moins le cas dans ce pays, surtout quand la ville est déserte! Une autre leçon : bien prévoir son voyage en fonction des coutumes locales. Que ce soit dans la partie touristique ou non, que l'on cherche un musée ou un café, il faut savoir qu'à Montevideo, absolument rien n'est ouvert le dernier jour de la semaine. La seule animation se trouve au Marché du Port et le long de la côte. Je ne rentrerai donc pas dans ma 26 ème année en fanfare mais plutît tranquilement, entre bonnes copines, atablées autour d'un asado et d'un demi fromage (le pêcher mignon de françaises en perdition). Il semble donc que la ville renferme ses trésors. Le théâtre Solis nous donne la chance d'en découvrir une partie, et laquelle! Construit en 1856, il est réellement le coeur artistique de la ville.



Finalement nous choisissons de partir le soir même pour le coeur de l'Uruguay : ses terres et sa culture "gaucho", particulièrment présente à Tacuarembó. En effet, connue pour être le berceau du légendaire chanteur de Tango Carlos Gardel, la ville représente également le véritable domaine de ces cow-boys uruguayiens. Ils vivent de la terre, l'agriculture restant la première richesse du pays. Nous en avons un aperçu les deux jours suivants en visitant Valle Eden, à une vingtaine de kilomètres de là.

Nous reprenons la route mardi soir pour Paysandu puis Carmelo, où nous profitons de nos dernières heures au bord du delta, entre bronzage et baignade ...!


Mes impressions après une semaine passée en Uruguay sont plutôt mitigées. Bien que ce pays soit particulièrnent calme et agréable, il reste dur à cerner et donc à aimer. Un territoire petit en taille, une culture et des paysages proches des nôtres, des gens sympathiques mais plutôt indifférents, et davantage attirés par ce qu'apporte économiquement le touriste. Personnellement, je pense que ce pays vaut la peine d'être visité durant la saison touristique et seulement pour 3-4 jours. Il reste cependant un beau souvenir, surtout lorsque l'on fait ce voyage à deux. Je le recommande en complément de Buenos Aires, pour un bol d'air au stress de la capitale.

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